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Commentaire Albert Camus : L'étranger

Envoyé par Lulu1993 
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Commentaire Albert Camus : L'étranger
jeudi 11 février 2010 16:47:41
Bonjour, j'ai un sujet bac (comme entrainement) à rendre pour la reprise des cours le 22 février. J'ai choisi de faire le commentaire de texte et de mettre de côté la dissertation et l'invention. Voici le sujet et le texte correspondant :

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Commentaire
Vous ferez le commentaire littéraire du texte de Camus (texte D) en vous appuyant sur le parcours de lecture suivant :
a) Montrez comment le texte suggère la monotonie de la vie du prisonnier.
b) Comment le texte fait-il sentir que le prisonnier tente de s'adapter à sa situation ?

Texte D : Albert Camus, L'Etranger, 1942.

[Meursault, le narrateur, se laisse entraîner dans une histoire de vengeance qui le conduit à tuer un homme. Il est aussitôt mis en prison.]

Quand je suis entré en prison, on m'a pris ma ceinture, mes cordons de souliers, ma cravate et tout ce que je portais dans mes poches, mes cigarettes en particulier. Une fois en cellule, j'ai demandé qu'on me les rende. Mais on m'a dit que c'était défendu. Les premiers jours ont été très durs. C'est peut-être cela qui m'a le plus abattu. Je suçais des morceaux de bois que j'arrachais de fa planche de mon lit. Je promenais toute la journée une nausée perpétuelle. Je ne comprenais pas pourquoi on me privait de cela qui ne faisait de mal à personne. Plus tard, j'ai compris que cela faisait partie aussi de la punition. Mais à ce moment-là, je m'étais habitué à ne plus fumer et cette punition n'en était plus une pour moi.
A part ces ennuis, je n'étais pas trop malheureux. Toute la question, encore une fois, était de tuer le temps. J'ai fini par ne plus m'ennuyer du tout à partir de l'instant où j'ai appris à me souvenir. Je me mettais quelquefois à penser à ma chambre et, en imagination, je partais d'un coin pour y revenir en dénombrant mentalement tout ce qui se trouvait sur mon chemin. Au début, c'était vite fait. Mais chaque fois que je recommençais, c'était un peu plus long. Car je me souvenais de chaque meuble, et, pour chacun d'entre eux, de chaque objet qui s'y trouvait et, pour chaque objet, de tous les détails et pour les détails eux-mêmes, une incrustation, une fêlure ou un bord ébréché, de leur couleur ou de leur grain. En même temps, j'essayais de ne pas perdre le fil de mon inventaire, de faire une énumération complète. Si bien qu'au bout de quelques semaines, je pouvais passer des heures, rien qu'à dénombrer ce qui se trouvait dans ma chambre. Ainsi, plus je réfléchissais et plus de choses méconnues et oubliées je sortais de ma mémoire. J'ai compris alors qu'un homme qui n'aurait vécu qu'un seul jour pourrait sans peine vivre cent ans dans une prison. Il aurait assez de souvenirs pour ne pas s'ennuyer. Dans un sens, c'était un avantage.

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Malheureusement , je trouve très peu d'idée d'argument pour étoffer les sous parties de mes deux grandes parties, si vous aviez des idées çà m'aiderais énormement :) Merciii d'avance !!
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avatar Re: Commentaire Albert Camus : L'étranger
vendredi 12 février 2010 11:52:31
Bonjour,

Je te félicite de t'y prendre à l'avance.

Alors, pour le 1, relève quelques indices dans le texte. La monotonie s'exprime notamment par le fait qu'il trouve le temps long et qu'il cherche à "tuer le temps". Il a été dépouillé et cherche des occupations : sucer des bouts de bois, se remémorer sans cesse le même souvenir, ...

Pour le 2, tu peux par exemple montrer qu'il finit par admettre sa situation en comprenant sa punition. Par ailleurs, il progresse en s'appuyant sur ses souvenirs et en y prenant plaisir ou au moins en y trouvant un "avantage".

@+

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Re: Commentaire Albert Camus : L'étranger
vendredi 12 février 2010 15:43:55
Ton aide m'a été précieuse je t'en remercie, mais toujours le même problème chaques fois que je fais un commentaire en deux parties, il me manque une troisieme sous parties dans chacunes ; voici mon plan :

I) La vie monotone du prisonnier
1- cherche à tuer le temps : se rémémorer sans cesse le même souvenir de plus en plus en détail
2- stimuler sa mémoire, occuper ses pensées: ne pas perdre le fil de son inventaire
3- ????

II) Son adaptation à la situation
1- il prend du plaisir à s'appuyer sur ses souvenirs
2- Ne prend plus l'interdiction de fumer comme une punition, il admet sa situation
3- ???

Beaucoup de choses sont reprises de ton aide Greg tu as pu le remarquer :)
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avatar Re: Commentaire Albert Camus : L'étranger
mardi 16 février 2010 06:58:19
Est-ce qu'on peut dire quelque chose sur le style peut être pour tes troisièmes sous parties ? Qu'en penses-tu ? si tu te sens à relier le style de Camus à chaque partie commence par ça.
Inverse II.1 et II.2 aussi.

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Re: Commentaire Albert Camus : L'étranger
mardi 16 février 2010 17:24:51
Je trouve ton idée pas mal du tout, je me demande d'ou tu sors tout ca ^^

Mais tu entend quoi par style ? Je ne voie pas sur quoi me basé enfaite, pourrait-tu détailler stp ? :$

Encore merci :)
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avatar Re: Commentaire Albert Camus : L'étranger
mardi 16 février 2010 18:03:41
Par exemple, tu peux montrer que la monotonie se ressent par la longueur de certaines phrases, la première par exemple. Elle est relativement longue (ce n'est pas du Proust mais bon), il y a plusieurs juxtapositions, tout en essayant un rythme fluide. Tu as une autre longue phrase sur les détails de ses souvenirs. C'est un exemple pas nécessairement le meilleur. Mais typiquement la monotonie peut faire penser au rythme de sa prose.

Pour montrer qu'il s'adapte, tu peux peut être aussi relever le fait que le début du texte est centré sur sa personne, il parle de manière égocentrique (c'est peut être un peu fort) : ma ceinture, mes cordons, ma cravatte,... puis il ne pense plus à lui, à ses objets mais plutôt à ses souvenirs, il ne regarde plus son nombril et il s'en sent que mieux. A creuser :)

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Re: Commentaire Albert Camus : L'étranger
mardi 16 février 2010 18:06:58
Aaaah oui c'est super , sa me donne beaucoup d'idée , je vais potaser tout sa et je te tiens au courant de la suite :)
J'avais commencé le sujet d'invention puisque je ne me sentait pas en possésion d'assez d'arguments pour étoffer mon commentaire, mais je me met au commentaire dès maintenant :)

MERCI MERCI MERCIIIII !!! :)
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Re: Commentaire Albert Camus : L'étranger
jeudi 18 février 2010 23:43:04
Voici mon commentaire , je le trouve bien nul :S



L'œuvre soumise à notre étude est un extrait du roman d'Albert Camus : « L'étranger », écrit en 1942. Elle fait donc partie du mouvement de l'absurde et de l'existentialisme. On parle ici du narrateur, Meursault, entrainé dans une histoire de vengeance qui la poussé a commettre un meurtre, il fut donc emprisonné. Cet extrait nous raconte son séjour plutôt monotone en prison et sa façon à lui de « tuer le temps ». Mais alors, qu'est-ce qui prouve cette monotonie et quels ont été ses moyens pour tenter de s'adapter à la situation ? D'une part, nous verrons comment ce texte met en avant la monotonie de la vie du prisonnier et d'autre part, nous montrerons que malgré cette monotonie, le personnage sait s'adapter à la situation.

La vie d'un prisonnier n'est certes pas très gai, ni très festif, en effet, elle est assez triste, constitué de même geste tout au long de la journée, voir d'aucuns gestes puisque les activités y sont rares, ils sont totalement passifs. Notre prisonnier, Meursault nous a démontré la monotonie de son quotidien.
Tout d'abord, il cherche à « tuer le temps », il se remémore sans cesse le même souvenir, de plus en plus en détail, il ne pense qu'à cela, le souvenir de sa chambre est la seule chose qui occupé ses pensées. C'est une bonne méthode pour faire passer le temps de chercher plus profondément, mais cela ne reste axé que sur une seule et unique chose, son esprit ne peut être disponible pour d'autres pensées.
Ensuite, nous remarquons que finalement tout ce qu'il cherche ses occuper ses pensées mais c'est aussi indirectement un moyen de stimuler sa mémoire car il ne faut pas perdre le fil de son inventaire. Cela permet de garder son mental en éveil.
Et enfin, le rythme de la prose démontre aussi par endroit la monotonie. L'auteur cherche à garder un rythme fluide, il succède son texte de phrases courtes, simples et explicites. Cependant, à deux reprises il fait des phrases longues, faites de juxtapositions. La première concernant tout les biens qu'ils portait sur lui à son entrée en prison. La seconde étant sujette au souvenir de sa chambre, des meubles aux objets qui s'y trouvait puis tout les détails concernant ces objets et finalement pour tout ces détails, une qualité qui s'en échappent par rapport à d'autres.
Malgré ses activités peu plaisante, Meursault sait en tirer avantage et s'adapte au fur et à mesure à sa vie de prisonnier.

Nous pouvons ressentir que Meursault s'adapte, qu'il ne « pleure pas sur son sort », il s'habitue à son triste quotidien.
Tout d'abord, notre narrateur est fumeur. Pour lui, se passer de sa nicotine habituelle est un calvaire, et en prison, cela lui est interdit. Néanmoins, avec le temps, il ne pris plus sa pour une punition, il a su passer au dessus de cette épreuve.
Ensuite, le fait de s'appuyer sur des souvenirs, pour lui, cela devient un véritable plaisir, des choses qu'il avait oublié ou qu'il ne connaissait même pas, il arrivait à se le remémorer, chose plaisante pour lui car il échappe à l'ennui.
Et enfin, le style d'écriture de ce récit montre au début que Meursault est centré sur sa personne: « ma ceinture, mes cordons de souliers, ma cravate .. » Mais plus le récit avance, plus il reste centré sur ses souvenirs et il met de côté sa personne, ses biens, etc. Il ne s'en sent que mieux.
Quand la vie en prison est monotone, les prisonniers trouvent tout les moyens qu'ils peuvent pour s'y adapter, et souvent, cela leur apporte des bénéfices morales.

En conséquent, Meursault nous démontre que la vie en prison n'est pas exactement la vision que nous avons. La vie de prisonnier semble à priori assez médiocre et maussade d'un point de vue externe, mais il semblerait qu'à l'intérieur même de la prison, les choses sont bien différentes, en tout cas, les prisonniers eux, arrivent à s'y faire.
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avatar Re: Commentaire Albert Camus : L'étranger
vendredi 19 février 2010 20:35:03
Fais attention, il y a beaucoup de fautes d'orthographe.

Ensuite, qu'est-ce qui te donne cette impression ? Pourquoi juges-tu sévèrement ton commentaire ? Je te pose ces questions pour t'aider à améliorer ton commentaire et aussi pour que tu te poses ces questions à chaque devoir. C'est bien de s'auto-évaluer mais si c'est facile de critiquer un travail, il faut aussi savoir proposer des pistes d'amélioration. Alors dis nous ? Sois sévère avec ton texte comme si c'était écrit par quelqu'un que tu n'apprécies pas :) Ensuite, on fera l'exercice inverse, en faisant comme si c'est quelqu'un que tu aimes beaucoup et que tu veux aider :) OK ?

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Re: Commentaire Albert Camus : L'étranger
vendredi 19 février 2010 22:17:51
Pour les fautes d'orthographes il n'y a pas de soucis t'inquiète pas, ce n'est qu'un brouillon tapé à l'ordi, après sur copie j'en prend toujours soin. C'est bien rare de repérer une faute dans ma copie au finale :)

Enfaite je les fais rapidement, tandis que justement en évaluation, je manque toujours de temps parce que je développe toujours trop, la personnellement il n'y a pas de grand développement, c'est des phrases simples courtes, je donne l'idée et sa s'arrête là. C'est pas mon genre de travail en général mais je ne trouve rien à dire, en gros, je suis pas très inspirée par ce sujet. Les phrases tournent toujours autour de la même chose : monotonie, vie du prisonnier. Je sais bien que c'est le thème de ce commentaire, mais toujours dire la même chose c'est lassant, pour moi qui écrit et surement pour mon correcteur. Donc voilà, je n'ai pas d'idée pour détailler, approfondir chaque argument. Je trouve mon commentaire maigre tout simplement.

Ton idée me plaît , espèrons que sa porte ses fruits ^^ .
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avatar Re: Commentaire Albert Camus : L'étranger
samedi 20 février 2010 10:45:06
OK pour les fautes mais fais attention quand même :) Tu as le droit de ne pas en faire sur le site ici aussi :)

Comme tu le soulignes, ton commentaire est un peu répétitif. Essaie de chercher des synonymes de monotonie et d'adaptation pour rendre ton texte plus agile. Par ailleurs, en utilisant des synonymes, tu montreras que tu as bien saisi le sens du sujet. Il est vrai que ton introduction mérite d'être améliorée. J'aime bien que tu apportes le sujet sous forme de question. Plutôt que de dire "qu'est-ce qui prouve la monotonie", reformule plutôt ainsi : "Que ressent notre prisonnier dans sa nouvelle vie ? De la monotonie. Nous verrons par la suite comment cette monotonie s'exprime. Sait-il dépasser cet ennui ? Nous verrons également comment il finit par s'adapter à sa situation et à vaincre la monotonie." Tourne tout ça à ta façon. Ecris le comme tu le sens.

Pense aussi que la monotonie est apparente. En première lecture, on se dit que Meursault ressasse tout le temps le même souvenir. Mono-souvenir. Mais au fond, il dépasse la monotonie (trouve des synonymes) car son souvenir est de plus en plus riche.

Tu juges ton commentaire court en même temps il ne s'agit pas de produire de la quantité mais bien de la qualité. Ton commentaire est plus long que le texte commenté déjà :)

Revois aussi ta conclusion. Tu généralises le cas du prisonnier à l'ensemble. Je ne suis pas certain que ce soit une bonne chose. Lui a su s'adapter à son sort mais pour autant, d'autres prisonniers pourraient vivre plus durement leur punition sans la recette de Meursault, recette qui lui permet de s'abstraire en quelque sorte de son sort.

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Sciences de la vie et de la terre, des sujets de bac 1999.
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