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DISSERTATION Help URGENT

Envoyé par tomhelp 
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DISSERTATION Help URGENT
lundi 12 janvier 2009 15:26:59
Bonjour ? tous et ? toutes pour demain je dois preparer ma dissertation ci dessous, j'ai trouver des corrig?s (car le prof accepte entierement que l'on trouve un corrig? sur internet et que l'on le retravaille) sur internet sur etudes-literraire.com [www.etudes-litteraires.com] mais cette correction je ne l'aime pas du tout tres tres compliqu? , j'aurais voulu que quelqun me dise ou trouv? le corrig? de celui ci ou me faire un plan car la je vague et je vague je n'arrive pas du tout ... merci a vous

Voici le sujet de la dissertation ?AF 2008 S?ries technologiques:

Dissertation

* En conclusion du roman de Guy de Maupassant, Une Vie, Rosalie d?clare : ? La vie, voyez-vous, ?a n?est jamais si bon ni si mauvais qu?on croit ?. Pensez-vous qu?un roman doit ouvrir les yeux du lecteur sur la vie ou bien au contraire permettre d??chapper ? la r?alit? ? Vous pr?senterez votre argumentation en prenant appui sur les extraits propos?s et sur les ?uvres que vous avez pu ?tudier ou lire.


Avec les 4 textes suivants :


Objet d??tude
Le roman et ses personnages : visions de l?homme et du monde

Textes

Texte A - Honor? de Balzac, Illusions perdues, 2e partie, 1836-1843.
Texte B - Gustave Flaubert, Bouvard et P?cuchet, chapitre VII, 1881.
Texte C - Guy de Maupassant, Une Vie, chapitre XIV, 1883.
Texte D - Karl-Joris Huysmans, L?-bas, chapitre XIX, 1884.

Texte A - Honor? de Balzac, Illusions perdues.

Jeune homme id?alement beau, Lucien quitte la ville d?Angoul?me en compagnie de sa protectrice, Madame de Bargeton, pour aller chercher ? Paris la gloire litt?raire. Il y perdra vite ses illusions, comme ici, lors de sa premi?re sortie au th??tre.

[?] Le plaisir qu??prouvait Lucien, en voyant pour la premi?re fois le spectacle ? Paris, compensa le d?plaisir que lui causaient ses confusions1. Cette soir?e fut remarquable par la r?pudiation2 secr?te d?une grande quantit? de ses id?es sur la vie de province. Le cercle s??largissait, !a soci?t? prenait d?autres proportions. Le voisinage de plusieurs jolies Parisiennes si ?l?gamment, si fra?chement mises, lui fit remarquer la vieillerie de la toilette de Mme de Bargeton, quoiqu?elle f?t passablement ambitieuse : ni les ?toffes, ni les fa?ons, ni les couleurs n??taient de mode. La coiffure qui le s?duisait tant ? Angoul?me lui parut d?un go?t affreux compar?e aux d?licates inventions par lesquelles se recommandait chaque femme. ? Va-t-elle rester comme ?a ? se dit-il, sans savoir que la journ?e avait ?t? employ?e ? pr?parer une transformation. En province il n?y a ni choix ni comparaison ? faire : l?habitude de voir les physionomies leur donne une beaut? conventionnelle. Transport?e ? Paris, une femme qui passe pour jolie en province, n?obtient pas la moindre attention, car elle n?est belle que par l?application du proverbe : Dans le royaume des aveugles, les borgnes sont rois. Les yeux de Lucien faisaient la comparaison que Mme de Bargeton avait faite la veille entre lui et Ch?telet3. De son c?t?, Mme de Bargeton se permettait d??tranges r?flexions sur son amant. Malgr? son ?trange beaut?, le pauvre po?te n?avait point de tournure4. Sa redingote5 dont les manches ?taient trop courtes, ses m?chants gants de province, son gilet ?triqu?, le rendaient prodigieusement ridicule aupr?s des jeunes gens du balcon : Madame de Bargeton lui trouvait un air piteux. [?]

Notes

1 Confusions : maladresses, embarras.
2 R?pudiation : abandon.
3 Ch?telet : le baron du Ch?telet. Mme de Bargeton le pr?f?rera ? Lucien.
4 Tournure : allure, ?l?gance.
5 Redingote : veste de soir?e.

Texte B - Gustave Flaubert, Bouvard et P?cuchet.

? la suite d?un h?ritage, Bouvard et P?cuchet renoncent ? leur m?tier d?mploy? et ? leur vie urbaine pour aller s?installer en Normandie, o? ils se lancent dans l?agriculture. Mais, ils ?chouent lamentablement dans tout ce qu?ils entreprennent.

Des jours tristes commenc?rent.

Ils n??tudiaient plus, dans la peur de d?ceptions, les habitants de Chavignolles s??cartaient d?eux, les journaux tol?r?s n?apprenaient rien, et leur solitude ?tait profonde, leur d?s?uvrement complet.

Quelquefois, ils ouvraient un livre, et le refermaient ; ? quoi bon ? En d?autres jours, ils avaient l?id?e de nettoyer le jardin, au bout d?un quart d?heure une fatigue les prenait ; ou de voir leur ferme, ils en revenaient ?c?ur?s ; ou de s?occuper de leur m?nage, Germaine poussait des lamentations ; ils y renonc?rent. Bouvard voulut dresser le catalogue du mus?um1, et d?clara ces bibelots stupides. P?cuchet emprunta la canardi?re2 de Langlois pour tirer des alouettes ; l?arme, ?clatant du premier coup, faillit le tuer.

Donc ils vivaient dans cet ennui de la campagne, si lourd quand le ciel blanc ?crase de sa monotonie un c?ur sans espoir. On ?coute le pas d?un homme en sabots qui longe le mur, ou les gouttes de la pluie tomber du toit par terre. De temps ? autre, une feuille morte vient fr?ler la vitre, puis tournoie, s?en va. Des glas3 indistincts sont apport?s par le vent. Au fond de l??table, une vache mugit.

Ils b?illaient l?un devant l?autre, consultaient le calendrier, regardaient la pendule, attendaient les repas ; et l?horizon ?tait toujours le m?me : des champs en face, ? droite l??glise, ? gauche un rideau de peupliers ; leurs cimes se balan?aient dans la brume, perp?tuellement, d?un air lamentable.

Notes

1 Mus?um : mus?e.
2 Canardi?re : long fusil pour tirer les canards.
3 Glas : cloche que l?on fait sonner pour la mort ou les obs?ques de quelqu?un.

Texte C - Guy de Maupassant, Une Vie.

Jeanne, jeune fille noble, sort du couvent ? l??ge de dix-sept ans. Elle ?pouse l?homme de son c?ur. Mais, il se r?v?le brutal et avare. Il trompe tr?s vite sa jeune ?pouse. Jeanne va de d?ception en d?ception et d??preuve en ?preuve. Elle ne trouvera r?confort et espoir qu?? la toute fin du roman, en acceptant de prendre soin de sa petite fille, laiss?e par ses parents. Le passage propos? constitue justement la derni?re page du roman.

Le soleil baissait vers l?horizon, inondant de clart? les plaines verdoyantes, tach?es de place en place par l?or des colzas en fleur, et par le sang des coquelicots. Une qui?tude1 infinie planait sur la terre tranquille o? germaient les s?ves. La carriole allait grand train, le paysan claquant de la langue pour exciter son cheval.

Et Jeanne regardait droit devant elle en l?air, dans le ciel que coupait, comme des fus?es, le vol cintr?2 des hirondelles. Et soudain une ti?deur douce, une chaleur de vie traversant ses robes, gagna ses jambes, p?n?tra sa chair ; c??tait la chaleur du petit ?tre qui dormait sur ses genoux.

Alors une ?motion infinie l?envahit. Elle d?couvrit brusquement la figure de l?enfant qu?elle n?avait pas encore vue : la fille de son fils. Et comme la fr?le cr?ature, frapp?e par la lumi?re vive, ouvrait ses yeux bleus en remuant la bouche, Jeanne se mit ? l?embrasser furieusement, la soulevant dans ses bras, la criblant de baisers.

Mais Rosalie3, contente et bourrue, l?arr?ta. ? Voyons, voyons, madame Jeanne, finissez ; vous allez la faire crier. ?

Puis elle ajouta, r?pondant sans doute ? sa propre pens?e : ? La vie, voyez-vous, ?a n?est jamais si bon ni si mauvais qu?on croit. ?

Notes

1 Qui?tude : calme.
2 Cintr? : en forme de courbe.
3 Rosalie : servante de Jeanne.

Texte D - Karl-Joris Huysmans, L?-bas.

?crivain parisien, Durtal entreprend d??crire un livre sur Gilles de Rais, compagnon d?arme de Jeanne d?Arc. Au cours de ses recherches, il rencontre Madame Chantelouve avec qui il a une aventure.

Ils montaient, cahot?s dans un fiacre1, la rue de Vaugirard. Mme Chantelouve s??tait rencoign?e et ne soufflait mot. Durtal la regardait lorsque, passant devant un r?verb?re, une courte lueur courait puis s??teignait sur sa voilette2. Elle lui semblait agit?e et nerveuse sous des dehors muets. Il lui prit la main qu?elle ne retira pas, mais il la sentait glac?e sous son gant et ses cheveux blonds lui parurent, ce soir-l?, en r?volte et moins fins que d?habitude et secs. Nous approchons, ma ch?re amie ? ? Mais, d?une voix angoiss?e et basse, elle lui dit : ? Non, ne parlez pas. ? Et, tr?s ennuy? de ce t?te-?-t?te taciturne3, presque hostile, il se remit ? examiner la route par les carreaux de la voiture.

La rue s??tendait, interminable, d?j? d?serte, si mal pav?e que les essieux du fiacre criaient, ? chaque pas ; elle ?tait ? peine ?clair?e par des becs de gaz qui se distan?aient de plus en plus, ? mesure qu?elle s?allongeait vers les remparts. Quelle singuli?re ?quip?e ! se disait-il, inqui?t? par la physionomie4 froide, rentr?e de cette femme.

Enfin, le v?hicule tourna brusquement dans une rue noire, fit un coude et s?arr?ta.

Notes

1 Cahot?s dans un fiacre : secou?s dans une voiture ? cheval. (Le fiacre sert de taxi au XIXe si?cle.)
2 Voilette : petit voile de tulle accroch? au chapeau d?une femm? et pouvant se rabattre sur le visage.
3 Taciturne : silencieux et renfrogn?
4 Physionomie : le visage et plus largement l?apparence.



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Sciences de la vie et de la terre, des sujets de bac 1999.
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