Francais-questions

bjr pouvez vous m'aidez repondre a cette questions

Au tableau !
Les deux mots redout?s semblent revenir ? une cadence normale.A chaque fois , il faut s'extraire de sa chaise ,marcher jusqu'? l'estrade ,s'y tenir droit ,faire face ? la salle de classe , selon l'ordre donn? par le professeur ("Regarde vos camarades , ne me regardez pas ") et r?pondre ? des questions ou se taire , si l'on ne sait pas :
Au tableau!
On dirait que mon nom est le plus souvent cit? et que la classe tout enti?re n'a attendu que cette minute pour ma voir silencieux , h?sistant , ignare , ou mieux encore pour m'andendre livrer mes maigres connaissnces , avec ce terrible "accent du midi " que declenche les sourires d?daigneux , les rires mal ?touff?s , les contorsions apitoy?es
A paine ouvr?-je la bouche qu'un murmure parcourt les rangs, un fr?missement s'anno?e, comme une vague qui ondule.Et la panique m'attient.
Silence! Laissez repondre le malheureux!
tout a chang?,et ce qui semblait simple et facile prend les allures d'une comp?tition insurmontable ? laquelle rien ni personne ne m'a pr?par?.Comme si,chaque jour, il fallait passerr un examen.
L?-bas , autrefois dans le petit lyc?e de la petite ville ,j'avais le sentiment de flotter au-dessus des ?l?ves de mon ?ge et je me moquais sans m?chancet? de l'?paisseur de leur accent,aussi gras qu'une tranche de lard,aussi lourd que les sabots de leurs p?res. Nous partagions avec mes fr?res et soeurs un sentiment inavou? e sup?riorit?, la conscience d'une diff?rences entre nos camarades et nous .
Mais voici que ce qui servait de pr?texte ? ns jeux et nos imitations se retourne contre moi .
Je suis devenu l'acteur centre de cette com?die cruelle dont jusqu'ici j'avais ?t? un observateur d?tach? et suave.Que se passe t-il ? Je parle comme un plouc, un "petit provincial" un" connaud"
Tout a chang?: ceux qui sont cens?s nous instruire , les professeurs , ne m'appelent pas par mon pr?nom.
Je ne sais pas ou ils habitent.Ils disparaissent par le m?tro,l'autobus,?peine puis-je les reconna?tre quanje les retrouve quelques jours plus tard.Je ne les rencontre pas chez le boulanger,ou sur le chemin qui m?ne ? notre domicile.Mais la distance,cet aspect impersonnel de ma relation avec eux be me heurterait pas tant si je trouvais quelque r?confort , chaleur et complicit? aupr?s de ceux que les professeurs apellent ,? tort, mes "camarades".Je les envisage plut?t, dans un premier temps, comme des adversaires,des ?trangers

3.a)"petit provincial", "connaud"
Justifie l'emploi des guillemets
b)Quelles moqueries le personnase formulait-il lui m?me autrefois enves ses petits camarades ?

C'est le discours de ses camarades que le narrateur rapporte (et non le sien). Voil? pourquoi il emploie les guillemets.
Il s'?tait senti sup?rieur ? ses camarades jusqu'? ce d?m?nagement. Il devait leur appliquer les m?mes ?pith?tes. Cependant, il dit n'avoir ?t? qu'un "observateur d?tach? et suave". Se moquait-il (sans m?chancet?) ou bien se contentait-il de penser Comme ils sont lourds !

Salut !

. Il devait leur appliquer les m?mes ?pith?tes. Cependant, il dit n'avoir ?t? qu'un "observateur d?tach? et suave". Se moquait-il (sans m?chancet?) ou bien se contentait-il de penser Comme ils sont lourds !
je n'ai pas trop compris cette phrase pouvez vous me l'expliquer

" je me moquais sans m?chancet? de l'?paisseur de leur accent,aussi gras qu'une tranche de lard,aussi lourd que les sabots de leurs p?res".

" jusqu'ici j'avais ?t? un observateur d?tach? et suave".

Il semble qu'il ait contradiction entre "me moquais" qui dit que le gar?on parlait, disait des injures, et "observateur d?tach?" qui nous le montre au contraire se contentant d'?couter les autres. Mais ce n'est peut-?tre qu'une impropri?t? du texte.
Bon courage.

m'erci