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etude corpus

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Utilisateur anonyme
etude corpus
mercredi 13 février 2008 17:29:18
Bonjour
j'ai une question: Comparez la mani?re dont sont pr?sent?s les differents personnages en analysant notamment les modes de narrtation et de focalisation employ?s dans chaque texte.

texte 1:Michel Strogoff de Jules Verne 1876

Michel Strogoff ?tait haut de taille, vigoureux, ?paules larges, poitrine vaste. Sa t?te puissante pr?sentait les beaux caract?res de la race caucasique.

Ses membres, bien attach?s, ?taient autant de leviers, dispos?s m?caniquement pour le meilleur accomplissement des ouvrages de force. Ce beau et solide gar?on, bien camp?, bien plant?, n?e?t pas ?t? facile ? d?placer malgr? lui, car, lorsqu?il avait pos? ses deux pieds sur le sol, il semblait qu?ils s?y fussent enracin?s. Sur sa t?te, carr?e du haut, large de front, se cr?pelait une chevelure abondante, qui s??chappait en boucles, quand il la coiffait de la casquette moscovite. Lorsque sa face, ordinairement p?le, venait ? se modifier, c??tait uniquement sous un battement plus rapide du c?ur, sous l?influence d?une circulation plus vive qui lui envoyait la rougeur art?rielle. Ses yeux ?taient d?un bleu fonc?, avec un regard droit, franc, inalt?rable, et ils brillaient sous une arcade dont les muscles sourciliers, contract?s faiblement, t?moignaient d?un courage ?lev?, ? ce courage sans col?re des h?ros ?, suivant l?expression des physiologistes. Son nez puissant, large de narines, dominait une bouche sym?trique avec les l?vres un peu saillantes de l??tre g?n?reux et bon.

Michel Strogoff avait le temp?rament de l?homme d?cid?, qui prend rapidement son parti, qui ne se ronge pas les ongles dans l?incertitude, qui ne se gratte pas l?oreille dans le doute, qui ne pi?tine pas dans l?ind?cision. Sobre de gestes comme de paroles, il savait rester immobile comme un soldat devant son sup?rieur; mais, lorsqu?il marchait, son allure d?notait une grande aisance, une remarquable nettet? de mouvements, ? ce qui prouvait ? la fois la confiance et la volont? vivace de son esprit. C??tait un de ces hommes dont la main semble toujours ? pleine des cheveux de l?occasion ?, figure un peu forc?e, mais qui les peint d?un trait.

texte 2:Voyage au bout de la nuit de C?line

Bless? et r?form? au cours de la Premi?re Guerre Mondiale, le narrateur et personnage principal, Ferdinand Bardamu, conna?t des ann?es d'errance en Afrique puis aux Etats-Unis avant de devenir m?decin aupr?s des pauvres de la r?gion parisienne.Durant ces tribulations, il a souvent crois? le parcours de son ami Robinson, qui figure en quelque sorte son double maudit et qui finit par ?tre tu?.L'extrait suivant se situe peu avant la fin du roman.

J'avais beua essayer de me perdre pour ne plus me retrouver devant ma vie, je la retrouvais partout simplement.Je revenais sur moi-m?me.Mon trimbalage ? moi, il ?tait bien fini.A d'autres?...Le monde ?tait referm?!Au bout qu'on ?tait arriv? nous autres!...Comme ? la f?te!..Avoir du chagrin c'est pas tout,faudrait pouvoir recommencer la musique, aller en chercher davantage du chagrin...Mais ? d'autres!...C'est la jeunesse qu'on redemande comme ?a sans en avoir l'air...Pas g?n?s!...D'abord pour endurer davantage, j'?tais pas pr?t non plus!...Et cependant j'avais m?me pas ?t? aussi loin que Robinson moi dans la vie!...J'avais pas r?ussi en d?finitiv.J'en avais pas acquis une seule id?e bien solide comme celle qu'il avait eu pour se faire d?rouiller.Plus grosse encore une id?e que ma grosse t?te, plus grosse que toute la peur qui ?tait dedans, une belle id?e, magnifique et bien commode pour mourir...Combien il m'en faudrait ? moi des vies our que je m'en fasse ainsi une id?e plus forte que tout le monde?C'?tait impossible ? dire!C'?tait rat?!les miennes d'id?es elles vadrouillaient plut?t dans ma t?te avec plein d'espace entre, c'?tait comme des petites bougies pas fi?res et clignoteuses ? trembler toute la vie au milieu d'un abominable univers bien horrible...
Ca allait peut-etre un peu mieux qu'il y a vingt ans, on pouvait pas dire que j'avais pas fait des d?buts de progr?s mais enfin c'?tait pas ? envisager que je parvienne jzamais moi, comme Robinson ? me remplir la t^te avec une seule id?e mais alors une superbe pens?e tout ? fait plus forte que la mort et que j'en arrive rien qu'avec mon id?e en juter partout de plaisir, d'insoucience et de courage.Un h?ros juteux.

texte 3.Louis aragon Aur?lien , 1945

Ce roman raconte l'amour impossible entre Aur?lien un homme marqu? par la primi?re guerre Mondiale , ind?cis d?soeuvr?, et Berenice, une jeune provinciale ?prise d'absolu.

D'o? lui venait se gout de l'absolu je n'en sait rien.berenice avait la gout de l'absolu.(...)Elle ?tait un moment de sa vie o? il fallait ? toute force qu'elle en poursuivit la recherche dans un ?tre de chair.les am?re d?ception de sa jeunesse qui n'avait peut-etre pas d'autres origines que cette volont? irr?alisable d'absolu exigeaient une revanche imm?diate.Si la B?r?nice toujours pr?te ? desepere qui ressemblait au masque doutait de cet Aur?lien qui arrivait ? point nomm?, l'autre; la petite fille qui n'avait pas de poup?e voulait ? tout prix rouver enfin l'incarnation de ses r?ves, la preuve vivante de la grandeur, de la noblesse, de l'infini dans le fini.
Il lui fallairt enfin quelque chose de parfait.L'atirance qu'elle avait de cet homme se confondait avec des exigeances qu'elle posait ainsi au monde.On m'aura tr?s mal compris si l'on d?duit de ce qu a ?t? di de ce nouveau gout de l'absolu qu'il se confond avec le scepticisme.Il prend parfois le langage du scepticisme comme du d?sespoir, mais c'est parce qu'il suppose au contraire une foi profonde, totale, en la beaut?, la bont?, le g?nie, par exemple.Il faut beaucoup de scepticisme pour se satisfaire de ce qui est .Les amants de l'absolu ne rejettent ce qui est que pas une croyance ?perdue en ce qui n'est peut-etre pas.

Texte 4 Michel Houellebecq, Extension du domaine de la lutte en 1994

Ce roman expose une vision critique de la soci?t? contemporaine ? travers le regard ironique et am?re du narrateur personnage, un informaticien d'une quarentaine d'ann?es, solitaire et d?pressif.

La difficult? , cest qu'il ne suffit pas exactement de vivre selon la r?gle.En effet vous parvenez ( parfois de justesse, d'extr?me justesse, mais dans l'ensemble vous y parvenez) ? vivre selon la r?gle.Vos feuilles d'impositions sont ? jours.Vos factures, pay?es ? la bonne date vous ne vous d?placez jamais sans carte d'identit? (et la petite pochette sp?ciale pour la carte bleue!...)
pourtant vous n'avez pas d'amis.

La regle est complexe, multiforme en dehors des heures de travail, il y a des achats qu'il faut bien effectuer, les distributeurs automatiques o? il faut bien retirer de l'argent (et o?, si souvent, vous devez attendre).Surtout, il y a les differents reglements que vous devez faire parvenir aux organisations qui g?re les differents aspect de votre vie.Par dessus le march? vous pouvaiez tomber malade, ce qui entraine des frais et de nouvelles formalit?s.cependant, il reste du temps libre.que faire ? Coment l'employer? ce consacrer au service d'autrui ? Mais, au fond, autrui ne vous interesse gu?re.Ecouter des disques ? C'?tait une solution mais au fil des ans, vous devez convenir que la musique vous ?meut de moins en moins.
le bricolage, pris dans son sens le plus ?tendu , peut offrir une voie.Mais rien en v?rit? ne peut emp?cher le retour de plus en plus fr?quent de ces moments o? votre absolu solitude la sensation de l'universel vacuit?, le pressentiment que votre existance se rapproche d'un d?sastre douloureux et d?finitif se conjuguent pour vous plonger dans un ?tat de r?elle souffrance.
Et cep?ndant vous n'avez toujours pas envie de mourrir.

Intro de ma r?ponse:Les quatre textes:Michel Strogoff de Jules Verne,Voyage au bout de la nuit de Louis-ferninand C?line, Aur?lien de Louis Aragon et extension du domaine de la lutte de Michel Houellebecq nous pr?sente chacun d'une diff?rente fa?on les personnages principaux de leur histoire qui ont tous les quatres connus la guerre.

Conclusion: ces quatres textes nous permette d'appr?cier les differents proc?d?s utilises par les auteurs pour d?crire le personnage et leurs r?les, c'est a dire pour certain d'entre eux, critiquer notre soci?t? ou encore leur d?sir d'un monde parfait et leur d?sire de vivre, d?sir que partage le lecteur, qui se sent ainsi plus proche du personnage.

Voici ce que j'ai trouve ? mettre entre l'intro et la conclusion:

texte1: Narrateur exterieur ? l'histore, point de vu omnicient
texte2: Narrateur pr?sent dans l'histoire, point de vu interne
Texte 3: present, pt de vue interne
texte4: pr?sent, pt de vue interne

texte 1: Portrait m?lioratif de michel, surtout physique, on insiste moins sur le mental (homme d?cid?)
Michel est donc d?crit comme un bel homme, presque parfait
Utilisation de nombreux adjectifs m?lioratifs
Narrateur prend parti et a un point de vu positif sur son personnage

texte2
Narrateur et personnage principal: ferdinant Barramu
Portrait moral p?joratif
utilisation de courtes phrases
Le personnage s'exprime de la fa?on d'un homme manquant d'?ducation
Robinson est son double:c'est le personnage et son double ce qui lui permet de mieux s'exprimer

Texte 3: berenice: gout de l'absolu, analyse de l'absolu a travers ce peronnage.
Elle ? soif de la vie
Le second personnage ne la comprend pas bien car son exp?rience est diff?rente

texte 4:

critique de la soci?t? contemporaine ? traver le personnage de l'informaticien qui est depressif et donc il n'a pa un point de vu tr?s objectif.
Il pense qu'il n'y a pas d'espoir dans la vie
"pourtant vous n'avez pas d'amis" et "vous navez pas envie de mourrir montre qu'il est depressif
on retrouve la fatalit? ? chaque fin de paragraphe.
Tout est pour conpliquer la vie: les impots, les factures....

Je ne sais pas comment r?diger ma reponse vu que je n'ai jamais fait cela.

Merci d'avance de votre aide
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Utilisateur anonyme
Re: etude corpus
mercredi 13 février 2008 18:49:39
C'est bien, ce que tu as fait.
J'ajouterais la personne grammaticale, propre au r?cit traditionnel en 1 et 3 mais qui ?voque des m?moires en 2 et un mode d'emploi en 4 !
A raison d'une phrase par observation (ou pour deux obseervations, tu r?diges un bref paragraphe pour chaque texte. La synth?se que tu as faite d'abord, tu l'utilises comme conclusion. Ca ira tr?s bien.
Fais attention ? l'orthographe ; ?cris OMNISCIENT comme SCIENCE.
Et cite le texte, par exemple
... emploie de nombreux adjectifs m?lioratifs : beau, droit, franc.
Bon courage.
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Utilisateur anonyme
Re: etude corpus
jeudi 14 février 2008 15:53:31
Merci beaucoup pour tes conseils, je vais essayer et voudras-tu me dire si c'est bien ?
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Utilisateur anonyme
Re: etude corpus
jeudi 14 février 2008 17:24:05
Entendu. Quand tu seras pr?t(e).
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Utilisateur anonyme
Re: etude corpus
vendredi 15 février 2008 19:41:45
Les quatre textes, Michel Strogoff de Jules Verne,Voyage au bout de la nuit de Louis- Ferdinand C?line, Aur?lien de Louis Aragon et extension du domaine de la lutte de Michel Houellebecq nous pr?sente chacun d'une diff?rente fa?on les personnages principaux de leur histoire qui ont tous les quatre connus la guerre.

Ce corpus est extrait du Chapitre 3 de la premi?re partie du livre Michel Strogoff, ?crit par Jules Verne, publi? en 1876.Dans cet extrait, Michel Strogoff, officier russe est d?crit physique tr?s pr?cise.c?est le portrait d?un beau gar?on et d?un homme solide mais en m?me temps on peut faire un parall?le entre le portrait physique et moral du personnage.
Le narrateur, ext?rieur ? l?histoire, d?crit d?une mani?re tr?s d?taill?e le portrait physique de l?officier russe. L?auteur utilise la focalisation externe.
L?auteur nous fait un portrait m?lioratif de Michel, surtout physique, mais insiste moins sur le c?t? mental du personnage
Michel Strogoff est d?crit avec de nombreux adjectif m?lioratif : haut de taille, vigoureux, larges, beaux caract?re de la race caucasique, bien attach? beau solide bien camp?, bien plant?, qui nous prouve que l?auteur prend parti et ? donc un point de vue tr?s positif suer son personnage.Cette description compl?te peut ?tre consid?r? comme faisant parti de la description morale du personnage, puisque les adjectifs forts utilis? par le narrateur : ? regard droit, franc, inalt?rable ?, ? solide ?, ? sa t?te carr? ? parle a eux tout seuls du caract?re fort du personnage en nous d?crivant son nez puissant, ? les sourcils contract?s faiblement ? , une bouche sym?trique avec des l?vres saillante, le d?crit ? la ois comme un homme courageux, g?n?reux et bon.
Le second paragraphe nous confirme cette premi?re impression : ? Michel Strogoff?.d?cid?, qui prend parti?sobre de geste et de paroles, capable de rester immobile devant son sup?rieur, une grande aisance, des mouvement nette qui montre que c?est un homme fi?re, volontaire et qui a confiance en lui.

Voyage au bout de la nuit de Louis ? Ferdinand C?line, publi? en 1932 par les ?dition Gallimard, ? Folio ? nous peint le portrait de Ferdinand bardamu, narrateur et personnage principal de l?histoire bless? et r?form? au cours de la 1ere guerre mondiale.Il nous d?crit les sentiments qui agite le personnage revenu en France apr?s toutes sortes de tribulations ? travers le monde,
Le Narrateur pr?sent dans l'histoire, et utilise une point de vu interne comme nous le prouve l?utilisation de la premi?re personne du singulier : ? j?avais beau essay?e, je la retrouvait, je revenais sur moi-m?me ?
L?utilisation de phrases courtes, comme hach?es, avec beaucoup de point d?exclamation et de suspension, montre les tourments du personnage qui est ?galement le narrateur, cela peut nous donner une id?e assez pr?cise de son portrait morale : c?est un homme malheureux, nerveux, perdu, enclin ? la neurasth?nie : les mots chagrin (r?p?ter plusieurs fois), fini, le monde ?tait referm? au bout montre ? quel point il pense que sa vie n?a plus de sens, qu?il a perdu sa jeunesse et qu?il ne la retrouvera plus jamais.
L?utilisation de phrase comme : Avoir du chagrin c?est pas tout, faudrait pouvoir recommencer la musique? montre un homme qui manque d??ducation qui a du mal ? s?exprimer, mais cela peut le rendre plus attachant encore.
Il se compare ? plusieurs endroits ? Robinson : ? j?avais m?me pas ?t? aussi loin que Robinson moi ?, montre qu?il n?a pas eu la m?me ?ducation que robinson, qui est un personnage instruit, et traduit son envie de lui ressemble et de pouvoir faire ce qu?il faire : ? j?en ai pas acquis moi une seule id?e bien solide ? ou encore ?les miennes elles vadrouilles plut?t dans ma t?te ? : cela nous montre que ce n?est pas un homme tr?s intelligent, il envie Robinson.et m?me si a la fin il s?am?liore : ? ?a allait un peu mieux qu?il y a vingt ans? ?, Il n?arrivera jamais ? la hauteur de Robinson.On a l?impression qu?il aimerait ?tre intelligent pour mieux pouvoir mourir comme le prouve la phrase suivante : une belle id?e magnifique et bien commode pour mourir? ?.Nous avons un portrait morale tr?s p?joratif du personnage

L?expression ? c??tait rat? ? montre qu?il n?a aucune chance que cela arrive.
Ce personnage est un personnage complexe, comme nous le prouve les diff?rents exemples que nous avons trouv? pr?c?demment, il utilise un vocabulaire p?joratif : ? que ma grosse t?te ? ce qui montre qu?en plus de ne pas se trouver ? la hauteur mentalement, il se trouve ?galement il a complex? au niveau son physique.
Ce corpus est un portrait avant tout morale du personnage (on ne parle pas du physique, sauf par un seul mot : grosse t?te.



Le texte suivant, Aur?lien de Louis Aragon, publi? en 1945 aux ?ditions ? Folio ? Gallimard, fait la description morale d?une jeune fille, B?r?nice ?prise d?Aur?lien, jeune homme bless? dans son c?ur par la premi?re guerre mondiale.Il d?crit son go?t pour l?absolu.Le narrateur cherche a savoir d?o? vient le go?t de B?r?nice pour cet absolu.
Narrateur pr?sent dans l'histoire, point de vu interne
Nous sommes dans ce texte dans un tout autre domaine : celui de la m?taphysique.
Le narrateur est pr?sent dans l?histoire, nous avons un point de vu interne de l?histoire, ce qui nous permet de plonger dans l??me de B?r?nice.
L?expression ? d?o? lui venait ce go?t de l?absolu ?, montre que le narrateur ne comprend pas B?r?nice, car B?r?nice ce situe sur un autre plan que lui.
Toutefois l?auteur arrive ? voir quelque id?e en ce qui concerne le portrait de B?r?nice : ? am?res d?ceptions de sa jeunesse ?, volont? irr?alisable d?absolu ?, ? revanche imm?diate ? : tout cela montre que la jeune fille a beaucoup souffert dans son enfance, ce qui lui donne une soif irr?pressible de revanche, d?o? lui vient son go?t pour l?absolu.C?est un personnage passionn?e, exigeant, et l?on prend parfois sa mani?re d??tre l?on prend parfois pour du scepticisme et du d?sespoir.
Or l?auteur parvient ? faire la diff?rence.
Durant tout le texte nous aurons seulement le point de vue du narrateur sur B?r?nice, ce qui fait que nous aurons plus de mal ? nous faire une id?e compl?te de ce personnage principal.
La r?p?tition d?un bout ? l?autre de ? absolu ? ? go?t de l?absolu ? nous prouve que cette expression est la cl? du texte
Ce corpus peut ?tre consid?r? comme un texte philosophique, qui fait une ?tende approfondi de l?absolu, par le biais de B?r?nice.


Extension du domaine de la lutte, ?crit par Michel Houellebecq, ?diter en 1994 aux ?ditions Nadeau Il nous peint par le biais du narrateur personnage, un informaticien d?une quarantaine d?ann?es, un tableau peu r?jouissant de notre soci?t?.
Ce corpus est une critique de la soci?t? contemporaine ? travers le personnage de l'informaticien (pr?sent dans l?histoire, dont on peut observer son point de vu interne) qui est d?pressif et donc il n'a pas un point de vu tr?s objectif.
L?expression : ? la r?gle est complexe ?, pr?sente la vie comme un mode d?emploi, particuli?rement complique ?, qu?on doit s?efforcer de suivre pour esp?re s?en sortir, m?me si a la fin, tout ce temps perdu a suivre le mode d?emploi nous am?ne a de la d?ception.
"Pourtant vous n'avez pas d'amis" et "vous n?avez pas envie de mourir montre qu'il est d?pressif en sont bien une preuve.
Le personnage pense qu'il n'y a pas d'espoir dans la vie.En effet on retrouve la fatalit? ? chaque fin de paragraphe, comme si celle-ci le suivre comme le prouve l?accumulation de ? vos ? et ? vous ? au d?but du texte, comme si tout cela lui pesait.
Le pronom vous d?signe les lecteurs.Dans sont discours, le personnage pour le donc pour nous mais aussi pour lui : la vie est vraiment trop compliqu?e.
Pour out est pour compliquer la vie: les imp?ts, les factures.... et ? besoins d?un mode d?emploi
Il y a une interrogation ligne 12, qui montre le d?sarroi des gens lorsqu?ils n?ont rien ? faire.
A la ligne 14 : fatalit? : vous vous lassez de tout
La derni?re phrase : ? Et cependant vous n?avez pas envie de mourir ? est une sorte de phrase de conclusion, ironique sur la condition humaine,

Les personnages sont chacun d?crit d'une mani?re diff?rent: l'un est une simple descritption du perso, l'autre une descritpion qui am?ne a prendre conscience de la chance des lecteurs d'avoir une ?ducations et une belle vie, ou encore etude philosophique, enfin une critique de la soci?t?.Tous ont v?cu la guerre tous ont surv?cu et ont r?agi de mani?re diff?rente

voil? qu'en penses-tu ?





Modifié 1 fois. Dernière modification le 15/02/08 20:10 par earwen.
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Utilisateur anonyme
Re: etude corpus
vendredi 15 février 2008 22:06:02
Les quatre extraits, Michel Strogoff de Jules Verne,Voyage au bout de la nuit de Louis- Ferdinand C?line, Aur?lien de Louis Aragon et Extension du domaine de la lutte, de Michel Houellebecq nous pr?sentent chacun d'une fa?on diff?rente les personnages principaux de leur histoire. Tous les quatre ont connu la guerre.

Le premier passage est extrait du Chapitre 3 de la premi?re partie du livre Michel Strogoff, ?crit par Jules Verne, et publi? en 1876. Dans cet extrait, Michel Strogoff, officier russe est d?crit tr?s pr?cis"ment .c?est le portrait d?un beau gar?on, d?un homme solide . En m?me temps on peut faire un parall?le entre le portrait physique et moral du personnage.
Le narrateur, ext?rieur ? l?histoire, d?crit d?une mani?re tr?s d?taill?e le physique de l?officier russe. L?auteur utilise la focalisation externe.
L?auteur nous fait un portrait m?lioratif de Michel, surtout physique, mais insiste moins sur le c?t? mental du personnage
Michel Strogoff est d?crit avec de nombreux adjectifs m?lioratifs : haut de taille, vigoureux, larges, beaux caract?re de la race caucasique, bien attach?, beau solide bien camp?, bien plant?, qui nous prouve que l?auteur prend parti et a donc un point de vue tr?s positif sur son personnage. Cette description compl?te peut ?tre consid?r?e comme faisant partie de la description morale du personnage, puisque les adjectifs forts utilis?s par le narrateur : ? regard droit, franc, inalt?rable ?, ? solide ?, ? sa t?te carr? ? parle a eux tout seuls du caract?re fort du personnage en nous d?crivant son nez puissant, ? les sourcils contract?s faiblement ? , une bouche sym?trique avec des l?vres saillante, le d?crivent ? la fois comme un homme courageux, g?n?reux et bon.
Le second paragraphe nous confirme cette premi?re impression : ? Michel Strogoff?.d?cid?, qui prend parti?sobre de geste et de paroles, capable de rester immobile devant son sup?rieur, une grande aisance, des mouvement qui montre que c?est un homme fier, volontaire et qui a confiance en soi.

Voyage au bout de la nuit de Louis ? Ferdinand C?line, publi? en 1932 par les ?dition Gallimard, ? Folio ? nous peint le portrait de Ferdinand Bardamu, narrateur et personnage principal de l?histoire, bless? et r?form? au cours de la 1ere guerre mondiale. Il nous d?crit les sentiments qui agitent le personnage revenu en France apr?s toutes sortes de tribulations ? travers le monde,
Le Narrateur pr?sent dans l'histoire, et utilise une point de vue interne comme nous le prouve l?utilisation de la premi?re personne du singulier : ? j?avais beau essay?e, je la retrouvais, je revenais sur moi-m?me ?
L?utilisation de phrases courtes, comme hach?es, avec beaucoup de points d?exclamation et de suspension, montre les tourments du personnage, cela peut nous donner une id?e assez pr?cise de son portrait moral: c?est un homme malheureux, nerveux, perdu, enclin ? la neurasth?nie : les mots chagrin (r?p?t? plusieurs fois), fini, le monde ?tait referm? au bout montre ? quel point il pense que sa vie n?a plus de sens, qu?il a perdu sa jeunesse et qu?il ne la retrouvera plus jamais.
L?utilisation de phrases comme : Avoir du chagrin c?est pas tout, faudrait pouvoir recommencer la musique? montre un homme qui manque d??ducation qui a du mal ? s?exprimer, mais cela peut le rendre plus attachant encore.
Il se compare ? plusieurs endroits ? Robinson : ? j?avais m?me pas ?t? aussi loin que Robinson moi ?, montre qu?il n?a pas eu la m?me ?ducation que Robinson, qui est un personnage instruit, et traduit son envie de lui ressembler et de pouvoir faire ce qu?il a su faire : ? j?en ai pas acquis moi une seule id?e bien solide ? ou encore ?les miennes elles vadrouilles plut?t dans ma t?te ? : ce n?est pas un homme tr?s intelligent, il envie Robinson.et m?me si a la fin il s?am?liore : ? ?a allait un peu mieux qu?il y a vingt ans? ?, Il n?arrivera jamais ? la hauteur de Robinson. On a l?impression qu?il aimerait ?tre intelligent pour mieux pouvoir mourir comme le prouve la phrase suivante : une belle id?e magnifique et bien commode pour mourir? ?.Nous avons un portrait moral tr?s p?joratif du personnage

L?expression ? c??tait rat? ? montre qu?il n?a aucune chance que cela arrive.
Ce personnage est un personnage complexe, comme nous le prouvent les diff?rents exemples que nous avons trouv?s pr?c?demment, il utilise un vocabulaire p?joratif : ? que ma grosse t?te ? ce qui montre qu?en plus de ne pas se trouver ? la hauteur mentalement, il se trouve complex? par son physique.
Ce texte est un portrait avant tout moral du personnage (on ne parle pas du physique, sauf par un seul mot : grosse t?te.



Le texte suivant, Aur?lien de Louis Aragon, publi? en 1945 aux ?ditions ? Folio ? Gallimard, fait la description moral d?une jeune fille, B?r?nice, ?prise d?Aur?lien, jeune homme bless? dans son c?ur par la premi?re guerre mondiale. Il d?crit son go?t pour l?absolu. Le narrateur cherche ? savoir d?o? vient le go?t de B?r?nice pour cet absolu.

Nous sommes dans ce texte dans un tout autre domaine : celui de la m?taphysique.
Le narrateur est pr?sent dans l?histoire, nous avons un point de vue interne de l?histoire, ce qui nous permet de plonger dans l??me de B?r?nice.
L?expression ? d?o? lui venait ce go?t de l?absolu ?, montre que le narrateur ne comprend pas B?r?nice, car B?r?nice se situe sur un autre plan que lui.
Toutefois l?auteur arrive ? voir quelque id?e en ce qui concerne le portrait de B?r?nice : ? am?res d?ceptions de sa jeunesse ?, "volont? irr?alisable d?absolu ?, ? revanche imm?diate ? : tout cela montre que la jeune fille a beaucoup souffert dans son enfance, ce qui lui donne une soif irr?pressible de revanche, d?o? lui vient son go?t pour l?absolu. C?est un personnage passionn?, exigeant, et l?on prend parfois sa mani?re d??tre pour du scepticisme et du d?sespoir.
Or l?auteur parvient ? faire la diff?rence.
Durant tout le texte nous aurons seulement le point de vue du narrateur sur B?r?nice, ce qui fait que nous aurons plus de mal ? nous faire une id?e compl?te de ce personnage principal.
La r?p?tition d?un bout ? l?autre de ? absolu ? ? go?t de l?absolu ? nous prouve que cette expression est la cl? du texte
Ce texte peut ?tre consid?r? comme un texte philosophique, qui fait une ?tude approfondie de l?absolu, par le biais de B?r?nice.


Extension du domaine de la lutte, ?crit par Michel Houellebecq, ?dit? en 1994 aux ?ditions Nadeau. Il nous peint par le biais du narrateur personnage, un informaticien d?une quarantaine d?ann?es, un tableau peu r?jouissant de notre soci?t?.
Ce passage est une critique de la soci?t? contemporaine ? travers le personnage de l'informaticien (pr?sent dans l?histoire, dont on peut observer son point de vue interne) qui est d?pressif et donc il n'a pas un point de vu tr?s objectif.
L?expression : ? la r?gle est complexe ?, pr?sente la vie comme un mode d?emploi, particuli?rement complique ?, qu?on doit s?efforcer de suivre pour esp?re s?en sortir, m?me si a la fin, tout ce temps perdu a suivre le mode d?emploi nous am?ne a de la d?ception.
"Pourtant vous n'avez pas d'amis" et "vous n?avez pas envie de mourir montre qu'il est d?pressif en sont bien une preuve.
Le personnage pense qu'il n'y a pas d'espoir dans la vie.En effet on retrouve la fatalit? ? chaque fin de paragraphe, comme si celle-ci le suivre comme le prouve l?accumulation de ? vos ? et ? vous ? au d?but du texte, comme si tout cela lui pesait.
Le pronom "vous" d?signe les lecteurs. Dans son discours, le personnage pour le donc pour nous mais aussi pour lui : la vie est vraiment trop compliqu?e.
Pour out est pour compliquer la vie: les imp?ts, les factures.... et ? besoins d?un mode d?emploi
Il y a une interrogation ligne 12, qui montre le d?sarroi des gens lorsqu?ils n?ont rien ? faire.
A la ligne 14 : fatalit? : vous vous lassez de tout
La derni?re phrase : ? Et cependant vous n?avez pas envie de mourir ? est une sorte de phrase de conclusion, ironique sur la condition humaine,

Les personnages sont chacun d?crit d'une mani?re diff?rente: l'un est une simple description du personnage, l'autre une descripion qui am?ne ? prendre conscience de la chance des lecteurs d'avoir une ?ducation et une belle vie, ou encore une ?tude philosophique, enfin une critique de la soci?t?.Tous ont v?cu la guerre, tous ont surv?cu et ont r?agi de mani?re diff?rente.


Reprends le paragraphe sur HOUELLEBECQ ; on n'y comprend rien.
Pour le reste, ce n'est pas mal. J'ai corrig? l'orthographe et la ponctuation.
Corpus = ensemble de textes ou d'extraits.
la VUE un point de VUE.
Bonne chance. A bient?t.
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Utilisateur anonyme
Re: etude corpus
samedi 16 février 2008 17:37:11
merci pour ton aide.
Pour le texte de Houellebecq, c'est un peu compliqu? vu que c'est un texte philosophique, plus qu'un roman m?me s'il en emprunte l'allure.
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Utilisateur anonyme
Re: etude corpus
samedi 16 février 2008 17:40:03
Ouais, Houellebecq philosophe ? Ca se saurait. En tout cas, il fait marcher le commerce.
Salut !
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Utilisateur anonyme
Re: etude corpus
samedi 16 février 2008 18:58:15
Si tu as des infos aide moi a mieux r?diger cette partie
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Utilisateur anonyme
Re: etude corpus
samedi 16 février 2008 19:02:37
voil? ce que j'ai trouv?.mais je ne sais quoi dire.Aide moi je t'en prie

une sorte d'anti-h?ros en lui pr?tant des positions intellectuelles insolites ; peut-?tre y a-t-il des deux.
l'histoire d'un cadre moyen c?libataire qui oscille entre une d?prime sur fond d'inhumanit? de la soci?t? fran?aise et un souci de d?tachement voulu et de passivit? ? peut-?tre par r?action, et accompagn? d'un certain humour d?sabus?.


j'ai remarqu? aussi que sur les quatre textes, trois mettaient en scene des personnes depressives
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Utilisateur anonyme
Re: etude corpus
samedi 16 février 2008 21:53:25
Ce que tu as est suffisant; mets-le simplement en phrases.
Humour, oui, et forc?ment d?sabus?.

Laisse tomber les trois d?pressifs, ce n'est sans doute pas ?a qui compte aux yeux du concepteru du sujet.
Bonne chance.
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Utilisateur anonyme
Re: etude corpus
dimanche 17 février 2008 11:46:15
tr?s bien!
Merci pour tes conseils.
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Re: etude corpus
jeudi 23 avril 2009 14:15:22
salut, j' ai exactement la m?me question et je trouve que ta r?ponse est bien; seul chose: ?vite le "texte ? texte". Ma prof de Fran?ais nous dit que les textes doivent ?tre confront?s, et non ?tudi?s individuellement.
en esp?rant t' avoir aid
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Sciences de la vie et de la terre, des sujets de bac 1999.
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