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Explication linéaire: Excipit d'Un Coeur Simple de Flaubert

Envoyé par RedTong 
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Explication linéaire: Excipit d'Un Coeur Simple de Flaubert
mercredi 21 septembre 2011 17:07:33
Bonjour! Je suis en L3 Lettres Modernes et je dois faire une explication linéaire sur l'excipit de Un Cœur Simple de Flaubert. Et je suis malheureusement absolument bloquée! Rien de bon ne me vient à l'esprit, aurais-je tout perdu pendant mes vacances? :(

Donc avant de faire l'analyse en elle-même, j'aimerais s'il vous plait, un peu d'aide sur les mouvements et la problématique du texte.

Voici l'extrait qui me donne du fil à retordre:

Félicité roula ses prunelles, et elle dit, le moins bas qu'elle put :
_ « Est-il bien? » tourmentée du perroquet.
Son agonie commença. Un râle, de plus en plus précipité, lui soulevait les côtes. Des bouillons d'écume venaient au coin de sa bouche, et tout son corps tremblait.
Bientôt, on distingua le ronflement des ophicléides, les voix claires des enfants, la voix profonde des hommes. Tout se taisait par intervalles, et le battement des pas, que des fleurs amortissaient, faisait le bruit d'un troupeau sur du gazon.
Le clergé parut dans la cour. La Simonne grimpa sur une chaise pour atteindre à l'œil-de-bœuf, et de cette manière dominait le reposoir.
Des guirlandes vertes pendaient sur l'autel, orné d'un falbala en point d'Angleterre. Il y avait au milieu un petit cadre enfermant des reliques, deux orangers dans les angles, et, tout le long, des flambeaux d'argent et des vases en porcelaine, d'où s'élançaient des tournesols, des lis, des pivoines, des digitales, des touffes d'hortensias. Ce monceau de couleurs éclatantes descendait obliquement, du premier étage jusqu'au tapis se prolongeant sur les pavés ; et des choses rares tiraient les yeux. Un sucrier de vermeil avait une couronne de violettes, des pendeloques en pierres d'Alençon brillaient sur de la mousse, deux écrans chinois montraient leurs paysages. Loulou, caché sous des roses, ne laissait voir que son front bleu, pareil à une plaque de lapis.
Les fabriciens, les chantres, les enfants se rangèrent sur les trois côtés de la cour. Le prêtre gravit lentement les marches et posa sur la dentelle son grand soleil d'or qui rayonnait. Tous s'agenouillèrent. Il se fit un grand silence. Et les encensoirs, allant à pleine volée, glissaient sur leurs chaînettes.
Une vapeur d'azur monta dans la chambre de Félicité. Elle avança les narines, en la humant avec une sensualité mystique, puis ferma les paupières. Ses lèvres souriaient. Les mouvements de son cœur se ralentirent un à un, plus vagues chaque fois, plus doux, comme une fontaine s'épuise, comme un écho disparait; et, quand elle exhala son dernier souffle, elle crut voir, dans les cieux entr'ouverts, un perroquet gigantesque, planant au-dessus de sa tête.



Voilà ce que j'ai trouvé selon la méthode donnée par le professeur cette année (oui parce qu'en plus j'ai fait un changement d'université donc il faut réapprendre une nouvelle méthode!):

--> facteur d'unité du texte: le parallèle entre l'évolution de l'état de Félicité et la marche de la procession. (ou bien il faut un procédé d'écriture? Auquel cas je n'en trouve aucun =/ )

---> Pivots du texte: Je l'ai séparé en trois mouvements:
Le 1er de "Félicité roulas ses yeux" à "troupeau sur du gazon" Car début de l'agonie coïncide avec les premiers bruits perçus de la chambre de la procession.

Ici j'ai une question j'hésite à couper avant ou après "le clergé parut dans la cour" car ce passé simple après des imparfaits annonce une coupure (de plus phrase courte) et j'aurais pensé qu'elle annoncerait le début du deuxième mouvement mais je n'en suis pas sûre. Peut-être vaut-il mieux l'inclure dans le premier et commencer le second à la description?

Le 2nd de "Le clergé parut dans la cour" à "sur leurs chainettes". Ici je ne sais pas comment expliquer ce mouvement et donc son unité car je ne comprends pas l'utilité de la description... Cette description est faite à travers les yeux de la Simonne mais quel lien avec la mort de Félicité? Comment exploiter tout ce passage?

Le 3ème avec une continuité métonymique qui lie la fin du 2nd et le début du 3ème de "Une vapeur d'azur" à "au-dessus de sa tête" et qui fait coïncider la fin du récit et celle de son personnage.

Et donc mon ébauche de problématique (lier un procédé littéraire à l'interprétation du texte) pour le moment c'est:

Comment la mort, douleur physique devient une apothéose mystique au fil du texte (via un parallèle entre l'évolution de l'état du personnage et celui de la procession)?

Sauf qu'elle ne me plait pas. Et j'ai beau réfléchir je ne trouve pas le procédé littéraire qui englobe tout le texte et je pense que c'est là mon problème. D'ailleurs ce qui est en rouge a été rajouté par la suite mais je ne pense pas que c'est là un procédé littéraire...


Bon je ne parle même pas des sous-unités des mouvements mais si déjà vous pouviez m'aider jusque là, je ne peux vous dire combien je vous en serais reconnaissante! :)



Merci beaucoup pour l'aide apportée quelle qu'elle soit! :)


Une jeune fille en détresse qui panique dès son début d'année!
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