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JUSTE CORRIGER MOI

Envoyé par Victoriia 
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JUSTE CORRIGER MOI
dimanche 2 mai 2010 15:37:28
Voila je dois faire un commentaire litteraire ( mais seulement l'introduction et le 1er axe )
voici ce que j'ai commencé :


Dans l'extrait du recueil " Un Barrage .." écrit par M. duras et paru en 1950, le narrateur décrit la vie quotidienne des blancs et des indigénes en Indochine, comme le révèle le passage suivant .Il faut savoir que M.duras est issue d'une famille coloniale , et qu'elle a elle meme vecu en Asie et pu observer la débauche et l'éxcés de consommation des blancs , qui contraste avec la pauvreté des autochotes. Toutefois, à l'issue de cette lecture, on peut se demander quelles sont les intentions de l'auteur ? En effet, il s'agit d'un prétexte pour dénoncer les abus et les maltraitances mis en place par les colons, l'auteur expliquant que c'est grace à l'exploitation des indigenes que les blancs peuvent vivre dans le luxe. Ainsi, il sera possible d'étudier d'abord..., ensuite... pour finir sur... (annonce de Mon plan mais comment faire car je dois seulement étudier le 1er axe) .

Tout d'abord, il est à observer que le theme de l'argent organise tout l'extrait puisque l'auteur oppose les coloniaux au indigenes : les coloniaux sont riches ( L.1) tandis que les indigenes sont pauvres au point de devoir se saigner ( L 28- 29 ).
Il faut ensuite observer que Marguerite Duras assortit le théme de l'argent d'une condamnation morale . Pour elle , tant d'argent possédé par les blancs est inutile et immoral .
En effet , le champ lexical du superflu apparaît au début du texte ( "fortune, orgiaque..."). Le luxe, l'opulence caractérise ce monde des blancs, depuis leurs smokings en passant par les voitures et leur manière de vivre en général.




Merci de m'aider SVP.

Voici le texte :

Dans le haut quartier n'habitaient que des blancs qui avaient fait fortune. Pour marquer la mesure surhumaine de la démarche blanche, les rues et les trottoirs du haut quartier étaient immenses. Un espace orgiaque*, inutile était offert aux pas négligents des puissants au repos. Et les avenues glissaient leurs autos caoutchoutées, suspendues, dans un demi - silence impressionnant.

Tout cela était asphalté*, large, bordé de trottoirs plantés d'arbres rares et séparés en deux par des gazons et des parterres de fleurs le long desquels stationnaient les files rutilantes des taxis-torpédos. Arrosées plusieurs fois par jour, vertes, fleuries, ces rues étaient aussi bien entretenues que les allées d'un immense jardin zoologique où les espèces rares veillaient sur elles-mêmes. Le centre du haut quartier était leur vrai sanctuaire. C'était au centre seulement qu'à l'ombre des tamariniers* s'étalaient les immenses terrasses de leurs cafés. Là ,le soir, ils se retrouvaient entre eux. Seuls les garçons de café étaient encore indigènes, mais déguisés en blancs, ils avaient été mis dans des smokings, de même qu'auprès d'eux les palmiers des terrasses étaient en pots. Jusque tard dans la nuit, installés dans des fauteuils de rotin derrière les palmiers et les garçons en pot, on pouvait voir les blancs suçant pernods, whisky-soda ou martelperrier, se faire, en harmonie avec le reste un foie bien colonial.la luisance des autos, des vitrines, du macadam arrosé, l'éclatante blancheur des costumes, la fraîcheur ruisselantes des parterres faisait du haut quartier un bordel magique où la race blanche pouvait se donner, dans une paix sans mélange, le spectacle sacré de sa propre présence. Les magasins de cette rue, modes, parfumeries, tabacs américains, ne vendaient rien d'utilitaire. L'argent même, ici, ne devait servir à rien. Il ne fallait pas que la richesse des blancs leur pèse. Tout y était noblesse.
C'était la grande époque. Des centaines de milliers de travailleurs indigènes saignaient les arbres des cent mille hectares de terres rouges, se saignaient à ouvrir les arbres des cent mille hectares de terres qui par hasard s'appelaient déjà rouges avant d'être la possession des quelques centaines de planteurs blancs aux fortunes colossales. Le latex coulait. Le sang aussi. Mais le latex seul était précieux, recueilli, et recueilli, payait. Le sang se perdait. On évitait encore d'imaginer qu'il s'en trouverait un grand nombre pour venir un jour en demander le prix.
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Re: JUSTE CORRIGER MOI
dimanche 9 mai 2010 17:58:19
J'ai rien compris normale je suis en 4ème
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